Le cancer colorectal est une pathologie fréquente. C’est l’un des cancers les plus diagnostiqués dans le monde : il figure en troisième place, derrière les cancers du poumon et du foie, et touche presque autant les femmes que les hommes1.
Le taux d’incidence du cancer colorectal est particulièrement important aux États-Unis, dans certains pays d’Amérique du Sud, en Europe, en Australie/Nouvelle Zélande, et depuis peu au Japon. D’une façon générale, les études épidémiologiques révèlent que le niveau socio-économique est un facteur pronostic important des cancers colorectaux et qu’il existe une inégalité entre les malades défavorisés et ceux aux revenus plus élevés. Une différence d’exposition aux facteurs de risque (en particulier alimentaires) expliquerait entre autres cette inégalité. En outre, de bas revenus, un faible niveau d’études et une couverture sociale insuffisante limiteraient l’accès à une prévention et une prise en charge diagnostique et thérapeutique adaptée pour les patients les moins favorisés. Or, le stade tumoral au moment du diagnostic est le principal facteur de survie.
3ème
Le cancer colorectal est le troisième type de cancer le plus répandu dans le monde ; il vient aussi en deuxième position pour ce qui est des décès dus au cancer2.
930 000
Chaque année, près de 930 0001 personnes dans le monde meurent du cancer colorectal.
1,9M
Près de 1,9 millions1 de cas de cancer colorectal dans le monde en 2020.
Une tumeur à la transformation progressive
Le cancer colorectal se développe à partir d’une cellule qui tapisse la paroi interne du colon ou du rectum. Cette cellule se multiplie de façon incontrôlée, et se transforme progressivement en une tumeur, également appelée polype. Des excroissances se forment au niveau de la muqueuse. Le risque de transformation d’un polype en cancer varie en fonction de la taille et du type de cellules de la tumeur bénigne.
Un cancer silencieux
L’absence de symptômes est fréquente. Le cancer colorectal peut donc se développer silencieusement et rester un certain temps sans être diagnostiqué. D’où la nécessité de se faire dépister. Certains signes peuvent toutefois mettre sur la voie et doivent conduire à consulter son médecin traitant (voir ci-dessous).
L’âge : principal facteur de risque
La plupart des cancers colorectaux se manifestent chez les personnes de plus de 50 ans2. Si certains facteurs sont héréditaires, d’autres peuvent être évités, en adoptant un mode de vie adapté. Une activité physique régulière, une alimentation riche en fibres et en fruits et légumes sont recommandés. À l’inverse, un régime alimentaire riche en viande rouge et en charcuterie, le surpoids ou l’obésité, la consommation excessive d’alcool et le tabagisme, augmentent les risques2.
Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (maladie de Crohn et rectocolite hémorragique) sont aussi des facteurs de risque du cancer colorectal3.
Reconnaître les signes
Infographie illustrée présentant les signes du cancer colorectal – Source : APHP – consulté en février 2024
Différents types d’approches thérapeutiques
Différents types de traitements peuvent être utilisés pour traiter un cancer colorectal, en fonction du stade de la maladie et de l’état général du patient : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées. Selon les cas, un seul traitement ou une association de traitements peuvent être prescrits Les objectifs dépendent du stade de la maladie : retirer la tumeur par chirurgie, empêcher la propagation du cancer par chimiothérapie ou encore améliorer la qualité de vie du patient en réduisant les symptômes.
France : le dépistage, comment ça marche ?
Le dépistage reste le moyen le plus efficace d’augmenter les chances de guérison d’un cancer colorectal car il permet de le détecter à un stade précoce. En France, les personnes âgées de 50 à 74 ans sont invitées à consulter leur médecin traitant tous les deux ans, afin de réaliser un test de dépistage chez soi, basé sur le prélèvement d’un échantillon de selles. Cet échantillon est ensuite transmis à un laboratoire de biologie médicale, pour détecter la présence éventuelle de sang dans les selles.
Dans 4,5 % des cas, le test est positif. La présence de sang dans les selles ne signifie pas toujours qu’un cancer colorectal se développe. Le test doit être complété par une coloscopie, prescrite par le médecin traitant, à réaliser chez un gastroentérologue. Effectuée sous anesthésie, la coloscopie permet de déceler la présence éventuelle de polypes, qui peuvent être retirés avant d’évoluer en cancer.
ET SERVIER ?
Guidés par les besoins des patients, nous visons à apporter des innovations thérapeutiques pour développer des traitements ciblant les cancers difficiles à traiter. Il s’agit en particulier des cancers digestifs (cancer colorectal, cancer gastrique, cancer du pancréas, cholangiocarcinome, ou cancer rare et agressif des voies biliaires), des gliomes (ou tumeurs cérébrales), des cancers hématologiques (leucémie aiguë myéloïde, leucémie aiguë lymphoblastique, lymphomes) ou des cancers pédiatriques.
Nous concentrons nos programmes de R&D sur deux approches : l’immuno-oncologie et les thérapies ciblées.
Afin d’améliorer la prise en charge des patients atteints de cancers colorectaux, Servier contribue à :