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Servier partage ses savoir-faire et perspectives d’avenir au Congrès France Bioproduction

Les biomédicaments sont une nouvelle génération de médicaments dont les principes actifs sont issus de systèmes vivants d’origine biologique comme les protéines, les anticorps, les cellules… Ces biomédicaments permettent de proposer des alternatives thérapeutiques aux molécules chimiques. Ils représentent un espoir pour de nombreux patients.

La filière de production de biomédicaments est ainsi un contributeur clé aux enjeux de santé d’aujourd’hui et de demain, identifiée comme tel par le plan Santé 2030 en France. Et au-delà de la France, c’est une filière d’excellence à développer pour les patients en Europe et à travers le monde.

  • Atteindre la taille critique des sites de bioproduction, qui leur permettra d’être attractifs sur le plan européen, et international ;
  • Organisation avec flexibilité et polyvalence ;
  • Vision à moyen et long terme pour développer la filière de façon durable : nécessité d’anticiper les réglementations et les attentes sociétales du point de vue RSE ;
  • Dynamique de développement sur le territoire français, et prise en compte croissante du contexte européen : financement, clients, fournisseurs, concurrents, investisseurs ;
  • Formation pour anticiper les besoins futurs et rester à la pointe de l’expertise en ce domaine.
  • Sur l’ensemble de ces enjeux, le groupe Servier contribue à la dynamique et s’engage concrètement, grâce à son unité de bioproduction Bio-S dans le Loiret. Celle-ci sera qualifiée d’ici la fin de l’année pour produire des lots utilisés dans les études cliniques.

La bioproduction française est engagée sur des défis majeurs, qui détermineront son avenir :

Servier a pu développer son portefeuille de candidats-biomédicaments grâce à l’acquisition en 2020 de Symphogen, une plateforme de développement d’anticorps thérapeutiques basée au Danemark.

Servier est aussi engagés dans le domaine de la formation. 2020 a marqué la naissance du Campus Biotech Digital, dont Servier et Sanofi sont des membres fondateurs avec l’Université de Tours.

Sur ce site de 10 000 m², Servier développera des procédés de fabrication et des méthodes analytiques, fabriquera des lots cliniques de principes actifs et biomédicaments expérimentaux pour les études cliniques et ainsi contribuera à accélérer la recherche au bénéfice des patients.

Les expertises du site : intégration de capteurs spécifiques dans les bioréacteurs pour assurer un contrôle en ligne, mise en place de nouveaux milieux de culture (qui sont une matière première critique et déterminante pour le rendement de la production) ou encore mise à l’échelle industrielle d’une production, qui a été développée sur de plus petits volumes. En parallèle, les technologies récentes doivent permettre de passer rapidement à des modalités de production assistées par l’intelligence artificielle, afin de mieux en réguler les paramètres, voire mieux anticiper les évolutions grâce à la mise en place de jumeaux numériques de chaque unité.

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La bioproduction s’est développée depuis les années 1980 pour mettre à la disposition des patients toute une série de nouvelles thérapies biologiques, issues du développement de technologies comme le génie génétique et la bio-informatique.

  1. Introduction de thérapies biologiques : dans les années 1980, l’introduction des premières thérapies biologiques telles que l’insuline recombinante et les facteurs de croissance a nécessité la mise en place des premières unités de bioproduction. Ces avancées ont nécessité un transfert de connaissances et de technologies de la recherche académique vers l’industrie pharmaceutique.
  2. Adoption de la technologie des anticorps monoclonaux : dans les années 1990 et au début des années 2000, l’adoption généralisée de la technologie des anticorps monoclonaux (mAbs) a révolutionné la bioproduction de médicaments. Les mAbs sont devenus des outils puissants pour le ciblage de maladies spécifiques, notamment le cancer et les maladies auto-immunes.
  3. Émergence de la thérapie génique et cellulaire : au cours des deux dernières décennies, l’émergence de la thérapie génique et cellulaire a représenté une avancée majeure pour les patients souffrant de maladies rares. Ces thérapies utilisent des vecteurs viraux ou des cellules modifiées pour traiter des maladies en modifiant génétiquement les cellules du patient. Cela a nécessité une collaboration étroite entre les secteurs de la biotechnologie, de la médecine régénérative et les industriels du médicament pour développer des techniques de production sûres et efficaces.
  4. Intégration de l’intelligence artificielle et de l’automatisation : plus récemment, l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) et de l’automatisation dans la bioproduction a permis d’améliorer l’efficacité, la qualité et la rapidité du développement et de la production de médicaments.