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Servier, engagé dans la lutte contre la contrefaçon

Véritable fléau mondial, la contrefaçon de médicaments a connu ces dernières années un niveau sans précédent : un médicament sur dix vendus dans les pays à revenu faible ou intermédiaire est falsifié ou sous-standard, estime l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Face à cela, les efforts de la lutte contre ce trafic s’intensifient.

La falsification de médicaments…

… est avant tout une atteinte grave à la santé publique et un danger pour les patients : absence de principes actifs dans les médicaments contrefaits, mauvais dosages, impuretés ou substances toxiques, autres principes actifs que ceux du produit authentique, etc. Ces médicaments ne répondent à aucun des standards de qualité, d’efficacité et de sécurité attendus. Ils peuvent entraîner des effets indésirables majeurs et des complications au niveau individuel mais aussi collectif, avec l’apparition de résistances aux traitements.

Repères

100%

des aires thérapeutiques sont concernées par la falsification de médicaments (OMS – 2017).

10%

des médicaments distribués dans les pays en développement sont de qualité inférieure ou falsifiés (OMS – 2017).

96%

des pharmacies en ligne sont illicites au niveau mondial (LegitScript – janvier 2016).

1,7Mrd

milliards d’euros : c’est le coût de la perte de recettes liées à la vente de médicaments contrefaits estimé pour les gouvernements de l’UE.

x4

Le nombre de personnes achetant des médicaments en ligne aux États-Unis a été multiplié par 4 en moins de 10 ans.

96%

Entre 2014 et 2016, 96 % de l’ensemble des saisies douanières de produits pharmaceutiques de contrefaçon concernaient des envois postaux ou des livraisons par courrier express.

Photo d'un collaborateur Servier vérifiant la conformité d'un médicament

Depuis plusieurs années, Servier s’engage activement dans la lutte contre les faux médicaments et a mis en place un dispositif efficace qui repose sur trois piliers :

DÉTECTER AU PLUS TÔT LES FAUX MÉDICAMENTS EN MOBILISANT DIVERSES RESSOURCES POUR COLLECTER LES INFORMATIONS SUR LES PRODUITS SUSPECTS, NOTAMMENT :

  • Des processus et des programmes internes afin de détecter et traiter rapidement les cas de suspicion de falsification
  • Une équipe dédiée, basée à Suresnes (Siège) et en Chine
  • Une surveillance Internet et du marché pour localiser et empêcher la vente de médicaments falsifiés/illicites
  • Des demandes d’intervention auprès des douanes
  • Une base de données fondée sur le renseignement et la centralisation des cas.

PREVENIR – LE GROUPE SE CONFORME AUX EXIGENCES PERTINENTES CONCERNANT LES SYSTEMES D’IDENTIFICATION ET DE TRAÇABILITÉ DES MEDICAMENTS, TOUT EN LANÇANT SES PROPRES MESURES ET PROGRAMMES POUR IDENTIFIER LES MÉDICAMENTS FALSIFIÉS, NOTAMMENT :

  • Une sérialisation renforcée, des dispositifs de sécurité et d’authentification supplémentaires sur les emballages (via Securistamp, le programme Matrix)
  • Des formations pour les autorités chargées de l’application de la loi dans le monde entier (douanes, police, agences de réglementation, autorités sanitaires nationales, justice) ; pour tous les nouveaux arrivants au siège ; et au niveau local dans plusieurs pays
  • Des événements de sensibilisation avec des campagnes de communication, y compris avec les partenaires de première ligne (distributeurs et pharmacies)

AGIR PROACTIVEMENT EN METTANT EN PLACE UNE COLLABORATION À PLUSIEURS NIVEAUX :

entre les entreprises pharmaceutiques par le biais d’associations (Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques – EFPIA, Pharmaceutical Security Institute – PSI, G5 Santé, etc.), avec les autorités répressives (participation à des opérations conjointes avec Interpol, l’Organisation mondiale des douanes, ou encore Europol) et les autorités sanitaires nationales, enfin, avec d’autres parties prenantes telles que les plateformes en ligne.

Scan d'une boîte de médicaments pour vérifier l'authenticité

De plus, le Groupe s’implique dans le développement d’analyses innovantes (étiquette numérique authentifiante, modèle proche infrarouge – NIR, etc.), grâce à ses équipes dédiées sur son site industriel de Gidy (Orléans – France) et dans son laboratoire Technologie Servier (TES) qui, à partir des dernières technologies, analysent les boîtes de médicaments suspectes identifiées à travers le monde.

En cas de doutes ou de questions

Un lien unique pour signaler les cas suspects