CRYSTAL CLEAR
Ces « briques » devraient nous permettre de mettre au point des traitements qui répondent aux besoins de patients non couverts aujourd’hui.
Chez Servier, nous avons fait le choix de nous concentrer sur un certain nombre de plateformes technologiques prometteuses sur le plan thérapeutique, afin d’en exploiter pleinement le potentiel : les petites molécules, les anticorps monoclonaux, et les oligonucléotides antisens (ASO). Ces « briques » devraient nous permettre de mettre au point des traitements qui répondent aux besoins de patients non couverts aujourd’hui.
Les petites molécules : une efficacité renforcée pour atteindre les cibles intracellulaires
Les petites molécules, comme leur nom l’indique, sont des composés chimiques de petites dimensions, contenant entre vingt et cent atomes.
Caractérisées par leur stabilité, ces molécules sont aussi relativement « faciles » à concevoir.
Leur taille présente un avantage certain qui leur confère un taux de pénétration particulièrement élevé dans les cellules. Les solutions thérapeutiques pensées à partir de petites molécules sont donc particulièrement efficaces dans les zones où les « grosses molécules » ne peuvent accéder.
Elles sont généralement formulées sous forme de comprimés à prendre quotidiennement.
Les anticorps sous toutes leurs formes : un arsenal thérapeutique de pointe pour une approche ciblée
Chez Servier, nous sommes convaincus que les anticorps offrent des perspectives prometteuses dans le traitement des cancers rares et des maladies neurologiques.
Les anticorps monoclonaux sont déclinés sous plusieurs formes : anticorps monospécifiques, anticorps bispécifiques et conjugués anticorps-médicament. Il s’agit de composés complexes issus de cellules du vivant. Leurs capacités de sélection sont très élevées, ce qui leur permet de cibler directement les éléments pathogènes.
À la différence des petites molécules, leur poids moléculaire est bien plus élevé. Leur voie d’administration se fait généralement sous forme injectable, selon un rythme hebdomadaire ou mensuel.
Les anticorps monoclonaux (ou monospécifiques)
Incontournables dans le traitement des cancers, des maladies auto-immunes et des maladies infectieuses, les anticorps monoclonaux présentent une capacité à se lier à l’antigène cible d’une façon très spécifique. Cela permet de neutraliser l’action de l’agent pathogène, et d’activer ainsi la réponse immunitaire de notre organisme.
Les anticorps bispécifiques
Les anticorps bispécifiques sont conçus de façon à ce que chacun de leurs deux “bras” puisse se fixer à un antigène distinct. Cette particularité leur confère plusieurs avantages. Contrairement aux anticorps monospécifiques, qui ne ciblent qu’un seul antigène, ces molécules peuvent interagir simultanément avec deux antigènes présents à la surface des cellules à éliminer. En ciblant deux antigènes ou épitopes, ces traitements peuvent induire des réponses physiologiques ou anti-tumorales multiples et synergétiques. Chez Servier, nous recourons à cette technologie principalement pour le développement de traitements en oncologie.
Les conjugués anticorps-médicament
Les conjugués anticorps-médicament (ADC) sont composés d’un anticorps monoclonal (mAb) attaché à un principe actif via un agent de liaison, ou « linker ».
L’anticorps se lie à la surface des cellules ciblées, permettant au conjugué de pénétrer dans la cellule et de libérer la molécule active directement à l’intérieur.
Bien que la majorité des ADC approuvés et ceux en développement ciblent divers types de cancer, ces thérapies complexes montrent un potentiel considérable pour traiter d’autres maladies.
Les oligonucléotides antisens : la promesse de traitements innovants pour traiter des maladies génétiques rares
Les oligonucléotides antisens, « ASO », constituent une technologie innovante pour traiter une maladie d’origine génétique. Ils interviennent sur l’ARN messager (acide ribonucléique), qui correspond aux répliques temporaires de l’ADN.
Les ASO sont un assemblage d’acides nucléiques qui, en s’associant à l’ARN erroné, permettent d’en bloquer ses effets, et donc la synthèse de protéines défectueuses.
Cette technologie présente l’avantage de ne pas intervenir directement sur l’ADN, tout en conservant une approche ciblée. Une innovation qui aujourd’hui pourrait améliorer le traitement des maladies rares, neurodégénératives et certains cancers.
Chez Servier, nous sommes convaincus que ces technologies sont la clé de voûte pour le développement des solutions thérapeutiques de nouvelle génération.
En nous focalisant sur ces technologies de pointe, nous permettons aux chercheurs de Servier d’en tirer tout leur potentiel, pour couvrir les besoins des patients dans les cancers rares et les maladies neurologiques notamment.