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Servier en première ligne contre la falsification des médicaments

La falsification de médicaments est une menace pour la santé publique. Elle a atteint un niveau inquiétant ces dernières années et touche les 5 continents, notamment via la vente sur Internet, qui nécessite une coordination accrue des acteurs. L’Organisation Mondiale de la Santé estime qu’un médicament sur deux vendu sur Internet est une contrefaçon. Depuis 15 ans, Servier est en première ligne de ce combat contre la vente de faux médicaments.

Une approche en réseau

« L’approche choisie par Servier consiste à multiplier les  capteurs », explique Catherine Boudot, directeur du département des marques et de la lutte contre la falsification au sein du laboratoire. « En interne tout d’abord, il s’agit d’unir les efforts de tous les acteurs internes concernés par le sujet : Industrie, Affaires Règlementaires, Qualité, Experts analytiques, sont ainsi tous réunis dans un groupe de travail transversal. Et dans chaque filiale, un relais local est en charge de la lutte contre les produits falsifiés ».

Servier conduit également des surveillances de marché dans les pays les plus exposés : « Nous procédons à des achats ciblés de nos médicaments dans les pharmacies ou en ligne, afin d’identifier la présence potentielle de faux médicaments », explique Catherine Boudot.

Comme le souligne Wilfrid Rogé, responsable de la lutte contre la falsification au sein du département des marques de Servier, « une bonne organisation interne n’est rien sans coopération avec les services étatiques et les associations».  Servier travaille donc aussi avec un réseau de contacts externes en privilégiant la coopération avec les autorités douanières, de police et de santé et les actions conjointes avec les autres laboratoires pharmaceutiques, notamment à travers des associations comme le G5, l’EFPIA et PSI (Pharmaceutical Security Institute).

Des campagnes de sensibilisation

Ainsi, afin de sensibiliser et d’informer les patients et les différents acteurs aux enjeux de la falsification des médicaments, Servier participe à diverses campagnes, notamment celle menée depuis 2017 par PSI, un institut basé aux Etats-Unis qui a pour objectifs de :

  • Collecter des données auprès des laboratoires membres,
  • Partager l’information sur la contrefaçon de médicaments,
  • Promouvoir des actions légales par les autorités compétentes.

En 2017, PSI a ainsi mis en place un programme nommé Disruption 17. Développé pour réduire la vente illégale de médicaments en ligne, ce programme réunit 10 laboratoires pharmaceutiques, dont Servier. Il a permis d’obtenir des résultats significatifs et a été reconduit en 2018.

Des outils innovants

Servier a également développé des outils novateurs pour la sécurisation de ses produits, comme par exemple Securistamp, un authentifiant numérique codé imprimé sur 11 produits en Russie, Chine, Ukraine et Vietnam (pays les plus à risque).

Autre outil de lutte contre la falsification : le programme Matrix, lancé chez Servier en 2013, afin de mettre en place d’ici 2019 la sérialisation, l’agrégation et la traçabilité unitaire des boîtes de médicaments. L’objectif final est d’améliorer la sécurité des patients en garantissant une traçabilité complète pour chaque boîte distribuée dans le monde.

Enfin, Servier dispose à Orléans d’une équipe d’analyse des médicaments suspects, constituée d’une dizaine de personnes, en capacité grâce à du matériel de pointe, de décrypter rapidement l’information contenue dans un comprimé, sans avoir à le détruire.

 

Découvrez notre infographie sur la contrefaçon