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Vers plus de progrès thérapeutique avec Bio-S, notre première unité de bioproduction

Issus des progrès de la recherche et des biotechnologies, les biomédicaments sont une nouvelle génération de médicaments dont les principes actifs sont produits à partir de systèmes vivants d’origine biologique, comme les protéines, les anticorps, les cellules, les vecteurs, etc… Ces biomédicaments permettent de proposer des alternatives thérapeutiques aux molécules chimiques pour traiter de nombreuses pathologies dans les domaines de l’oncologie, de l’immunologie, de la virologie ou encore de certaines maladies rares.

Contributrice clé aux enjeux de santé d’aujourd’hui et de demain, la filière de la bioproduction s’organise à travers le monde pour ouvrir la voie à des champs encore inexplorés, porteurs d’espoir pour de nombreux patients.

Biomédicaments, le champ des possibles

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Engagés dans le développement de cette filière d’exception, nous sommes convaincus que les médicaments produits par les biotechnologies permettront des avancées majeures pour traiter de nombreuses pathologies, pour lesquelles il n’existe à ce jour pas de solutions disponibles pour les patients.

Bio-S, notre future unité de production de principes actifs issus de cellules vivantes (ou de leur extrait) dans le Loiret, en est le fer de lance.

Nous disposons depuis quelques années de produits anti-cancéreux d’origine biologique. Grâce à l’acquisition en 2020 de Symphogen, notre plateforme de développement d’anticorps thérapeutiques au Danemark, les produits biologiques représentent actuellement près de 50 % de notre pipeline de projets R&D.

D’une surface de 10 000 m2, notre unité Bio-S sur notre site de Gidy permettra d’accélérer la recherche au bénéfice des patients, par la production de nouveaux médicaments issus des biotechnologies.

Nombreux sont les défis à relever pour amener les activités de bioproduction, qui sont relativement récentes à l’échelle de nos sociétés, à un niveau d’industrialisation et de performance similaire aux autres industries – comparativement, par exemple, aux processus de synthèse chimique qui bénéficient de plusieurs décennies d’innovation et d’optimisation. L’utilisation des ressources du vivant implique d’utiliser des technologies de pointe pour industrialiser la production de biomédicaments tout en garantissant quantité et impératif de qualité et d’efficacité, rapidité de production et accessibilité.

Notre unité de bioproduction Bio-S couvre toutes les étapes de préparation des lots de principes actifs issus de cellules vivantes et des biomédicaments expérimentaux essentiels à la tenue de nos études cliniques.

Forts des compétences et des savoir-faire de nos équipes en matière d’ingénierie de procédés, nous serons en capacité d’assurer le transfert technologique des procédés de production et de purification développés par nos laboratoires de développement, pour produire la quantité suffisante et la qualité requise de nos principes actifs à plus grande échelle.

L’optimisation de nouveaux milieux de culture cellulaire, l’utilisation de dispositifs microfluidiques, l’intégration de capteurs intelligents et le recours à l’intelligence artificielle tout au long de la chaîne de production, ne sont que quelques illustrations de ce que permettront les dernières avancées technologiques sur le site.

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Notre unité de bioproduction devrait commencer à produire ses premiers lots cliniques mi-2025, une fois l’autorisation donnée par l’ANSM, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament.

Avec toutes ses équipes mobilisées, Bio-S fait figure de proue dans son domaine et participe à faire de la France un pays leader de la bioproduction en Europe à l’horizon 2030.

Renforcer la souveraineté de la filière bioproduction en France

La France occupe aujourd’hui la 2e place européenne dans le domaine de la bioproduction. Pourtant, elle importe encore 95 % des biomédicaments utilisés sur le territoire. Seules huit biothérapies sont actuellement produites dans l’Hexagone, sur 167 produits biologiques approuvés par l’AEM (Agence Européenne du Médicament).

Le plan Santé 2030 France, qui a fait de la filière de la bioproduction l’une de ses priorités, ambitionne d’augmenter de 5 à 20% les biomédicaments fabriqués en France approuvés par l’AEM.

Prêt à relever le défi d’une capacité de bioproduction française compétitive avec l’ensemble des acteurs académiques et industriels, Servier contribue à cette dynamique en implantant dans le Loiret sa première unité de production de principes actifs issus de cellules vivantes.