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Dérèglement climatique : un défi partagé

Aujourd’hui, pour une entreprise, l’équation est simple : adopter une stratégie de développement durable sincère, quantifiée et échelonnée dans le temps… ou mettre en danger son existence même.

Le saviez-vous ?

En décembre 2023, la COP28 consacrait une journée entière à la santé, mettant en relief les liens entre le dérèglement climatique et la santé humaine. Une déclaration historique a été signée dans la foulée par 123 pays appelant à agir avec une approche intégrée.

Stress thermique, malnutrition, maladies à transmission vectorielle, maladies respiratoires dues à la pollution de l’air, anxiété… La crise climatique est non seulement une véritable menace pour la santé humaine mais met aussi en péril la résilience des systèmes de soins.

Le dérèglement climatique pose également des défis pour le secteur pharmaceutique, notamment en perturbant les chaînes d’approvisionnement et en entraînant des coûts opérationnels accrus. Ainsi, les entreprises doivent s’adapter et agir pour garantir la disponibilité continue de médicaments essentiels et atténuer les conséquences pour les bénéficiaires ultimes, les patients.

Responsables d’environ 5 % des émissions mondiales de carbone, les entreprises du secteur pharmaceutique sont nombreuses à avoir défini des objectifs ambitieux et des trajectoires bas-carbone précises fondées sur des données scientifiques (sciencebased targets).

Au cœur de cette transformation, la chimie verte et l’écoconception des médicaments, avec des procédés de fabrication plus propres et l’utilisation d’ingrédients durables. Des efforts sont déployés pour minimiser les émissions tout au long du cycle de vie des médicaments, en agissant sur plusieurs leviers tels que la gestion optimisée des ressources et des matières premières, l’emballage, le transport, etc.

Sous le soleil d’Espagne

670 modules photovoltaïques ont été installés sur les sites de Tolède et de Madrid. L’énergie produite est d’environ 450 000 kWh/an, soit près de 10 % de la consommation électrique totale. Concrétisant notre feuille de route de réduction de notre empreinte carbone, ces deux sites s’approvisionnent à 100 % en énergie renouvelable, tout comme ceux de Jacarepagua et Pharlab au Brésil, ou encore notre centre de recherche à Budapest en Hongrie.

L’adoption de sources d’énergie renouvelable et de technologies écoénergétiques reflète également l’engagement croissant à réduire la dépendance aux combustibles fossiles et à augmenter l’efficacité énergétique.

Enfin, puisque la majorité des émissions relève du scope 31, les entreprises pharmaceutiques s’efforcent également d’inciter leurs fournisseurs et prestataires à adopter des normes de durabilité.

42 %

C’est notre objectif renforcé chez Servier pour 2030 de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre (scopes 1 et 21) par rapport à 2021-2022.

Ces initiatives ne protègent pas seulement le modèle économique des entreprises mais permettent aussi d’attirer des talents de plus en plus sensibles aux engagements en faveur du climat.

Dans un monde où la santé de la planète et celle des individus vont de pair, investir dans la durabilité, c’est avant tout sécuriser notre avenir commun.

Rencontre avec Antoine Poincaré / Directeur d’Axa Climate School. Antoine Poincaré dirige Axa Climate School qui aide les entreprises à former leurs collaborateurs à la transition durable.

Témoignage

« Ma conviction, c’est qu’avec la transition écologique, il va y avoir un « verdissement » des emplois existants. Chacun va devoir comprendre comment la transition environnementale va faire évoluer son métier, en acquérant des compétences vertes dans les postes qui existent déjà : marketeurs, juristes, acheteurs ou informaticiens. Le préalable pour anticiper ces changements dans l’entreprise, c’est la formation. Elle vise, avant tout, à permettre à l’ensemble des collaborateurs d’acquérir une culture générale environnementale (climat, biodiversité, ressources) et à comprendre comment son métier va évoluer avec la transition environnementale. C’est ce que nous essayons de faire avec notre offre de formation Climate School que Servier a déployé auprès de tous ses collaborateurs. »

Antoine Poincaré Directeur d’Axa Climate School

En savoir plus sur les engagements des équipes Servier en termes de développement durable

En savoir plus sur les engagements des équipes Servier en termes de développement durable

Dans un monde en constante évolution, Servier s’adapte et se développe. Notre rapport annuel intégré 2022/2023 constitue une vitrine essentielle de cette évolution, démontrant comment notre entreprise répond de manière concrète aux enjeux sociétaux contemporains.

Notre rapport annuel intégré 2022/2023 est bien plus qu’un document institutionnel : c’est une invitation à explorer notre histoire, nos réalisations et nos aspirations, dans un format synthétique et attractif.


[1] Les émissions du scope 1 correspondent aux émissions directement liées aux opérations du Groupe.
Les émissions du scope 2 correspondent aux émissions liées à l’achat de l’électricité et de chaleur.
Les émissions du scope 3 regroupent les émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas liées directement à la fabrication du produit mais à d’autres étapes de son cycle de vie.