Suresnes (France), 4 décembre 2025 – Servier, groupe pharmaceutique international gouverné par une fondation, a conclu un contrat de collaboration de recherche avec University College London (UCL), prestigieuse université britannique faisant partie de l’Université de Londres, afin de tester des candidats médicaments de Servier dans des modèles cellulaires innovants dérivés de patients, appelés assembloïdes cérébraux. Ces structures 3D complexes reproduisent des aspects clés du développement et du fonctionnement du cerveau humain, pour le traitement des patients atteints d’encéphalopathie épileptique et développementale (EED).
L’encéphalopathie épileptique et développementale (EED) est une forme rare d’épilepsie qui apparaît généralement dans la petite enfance. Touchant près de 200 enfants sur 100 000 dans le monde,1 l’EED se caractérise par des crises fréquentes, une déficience intellectuelle et d’importants retards de développement.
Ce partenariat témoigne de l’engagement de Servier à développer des traitements innovants pour les patients atteints de maladies neurologiques rares et sévères, pour lesquelles les besoins médicaux restent importants et largement insatisfaits.
« Nous sommes ravis de collaborer avec University College London (UCL) afin de valider le potentiel thérapeutique de nos candidats médicaments pour les maladies épileptiques rares. Grâce à son expertise reconnue dans le domaine et à sa proximité avec les patients, UCL constitue un partenaire idéal pour faire progresser la recherche et apporter des bénéfices concrets aux patients. En combinant nos expertises, nous souhaitons approfondir nos connaissances sur les encéphalopathies épileptiques et développementales et, à terme, développer des traitements qui pourraient transformer la vie des patients qui en sont atteints. »
Nitza Thomasson, Responsable R&D Neurologie Monde
« Cette collaboration représente une formidable opportunité de conjuguer science de pointe et innovation thérapeutique pour les patients atteints de maladies épileptiques rares. En associant les candidats oligonucléotides antisens prometteurs de Servier à nos modèles avancés d’assembloïdes cérébraux humains, nous souhaitons accélérer la découverte et la validation de nouveaux traitements pour les encéphalopathies épileptiques et développementales. Ce partenariat illustre la façon dont les collaborations entre le monde universitaire et l’industrie peuvent transformer des recherches pionnières en avancées thérapeutiques concrètes pour les patients. »
Professeur Gabriele Lignani, Responsable du Département de recherche sur l’épilepsie de l’Institut de neurologie Queen Square de l’UCL
« Nous sommes ravis de nous associer à Servier pour accélérer le développement de thérapies avancées pour ces épilepsies sévères, qui représentent un besoin médical important non satisfait. En combinant notre expertise dans les encéphalopathies développementales et épileptiques d’origine génétique ainsi que nos modèles d’assembloïdes humains pour les EDE, avec l’innovation industrielle en matière de développement thérapeutique, cette collaboration permettra d’accélérer la découverte et l’évaluation de nouveaux traitements pertinents pour les patients. Ensemble, nous unirons la science et l’innovation afin de rapprocher des solutions qui pourraient changer la vie des enfants et des familles que nous accompagnons. »
Dr Amy McTague, Principal Research Fellow and Honorary Consultant Paediatric Neurologist, UCL Great Ormond Street Institute of Child Health
En associant les capacités de recherche de pointe d’UCL à l’expertise et aux ressources de Servier en matière de découverte de médicaments, cette collaboration illustre la force des partenariats ouverts et pluridisciplinaires entre le monde universitaire et l’industrie. Cette initiative conjointe vise à accélérer les progrès de la recherche sur l’EED et à fournir des informations cliniquement exploitables susceptibles d’améliorer la prise en charge des patients.
Dans le cadre de ce contrat, Servier s’appuiera sur l’expertise scientifique d’UCL pour évaluer le potentiel thérapeutique de ses oligonucléotides antisens (OAS), tandis qu’UCL développera des modèles d’assembloïdes cérébraux reproduisant le développement cognitif des cerveaux atteints d’EED d’origine génétique. Ces modèles avancés offrent une opportunité unique de mieux évaluer les réponses thérapeutiques dans un contexte pertinent sur le plan physiologique.
[1] The burden of epilepsy on long-term outcome of genetic developmental and epileptic encephalopathies: A single tertiary center longitudinal retrospective cohort study – ScienceDirect – https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1525505024000519