La technologie des jumeaux numériques « Gemini » d’Aitia permettra d’identifier des sous populations de patients qui pourraient répondre favorablement au traitement LRRK2 en cours de développement par Servier
Suresnes (France), le 8 janvier 2024 – Servier, groupe pharmaceutique international indépendant, et Aitia, leader du marché des jumeaux numériques et de la technologie d’IA causale, renforcent leur partenariat en signant ce jour une nouvelle collaboration dans les neurosciences. L’objet de cet accord est d’identifier, grâce aux jumeaux numériques « Gemini », les patients les plus susceptibles de répondre positivement à un traitement par inhibiteur de Leucine-Rich-Repeat-Kinase 2 (LRRK2i) en cours de développement par Servier dans la maladie de Parkinson.
Deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après Alzheimer1, la maladie de Parkinson touche plus de 10 millions de personnes dans le monde2. Cette maladie neurologique entraîne une dégénérescence lente et progressive des neurones. Pour les patients, les symptômes sont multiples : des problèmes moteurs comme des tremblements et une raideur musculaire, des troubles de la santé mentale et du langage, des déséquilibres du sommeil, ainsi que des douleurs.
Selon les termes de la collaboration, Servier s’appuiera sur ses travaux antérieurs dans le domaine des neurosciences et de la maladie de Parkinson et sur l’expertise d’Aitia dans la découverte de médicaments grâce à l’IA. Les jumeaux numériques d’Aitia, représentations computationnelles de la maladie qui saisissent les interactions génétiques et moléculaires et qui déterminent de manière causale les résultats cliniques et physiologiques, simuleront les mécanismes d’action du traitement par inhibiteur de LRRK2 afin de mettre en évidence des biomarqueurs chez les patients. À terme, ces découvertes pourraient permettre de définir des sous-populations de patients qui répondraient favorablement à l’inhibition de LRRK2.
« Cette nouvelle collaboration avec Aitia souligne la volonté de Servier d’apporter des solutions innovantes aux patients pour lesquels les besoins médicaux ne sont pas encore couverts ou seulement partiellement. Je suis convaincu qu’en associant l’innovation scientifique à la puissance des technologies numériques, tels que les jumeaux numériques « Gemini » d’Aitia, nous serons en mesure de mieux comprendre la biologie de la maladie de Parkinson et de transformer notre processus de découverte de médicaments dans le domaine des neurosciences. Cette approche pourrait nous permettre d’apporter des solutions de plus en plus personnalisées aux patients atteints de cette pathologie. J’ai hâte de discuter de notre approche de la recherche et de la collaboration dans le domaine des neurosciences lors de la conférence J.P. Morgan Healthcare. »
Ross Jeggo, Global Head of Neuroscience and Immuno-inflammation Therapeutic Area, Research and Development du groupe Servier.
« Nous sommes fiers de continuer à travailler en étroite collaboration avec l’équipe de Servier et d’exploiter la puissance de l’IA causale, les données multi-omiques obtenues chez l’Homme et notre technologie des jumeaux numériques « Gemini » afin d’aider à développer de nouveaux médicaments susceptibles d’avoir un impact significatif sur la vie des patients atteints de la maladie de Parkinson et de leurs familles. »
Jean-Michel Gries, Président et COO d’Aitia
Dans le cadre de sa stratégie Servier 2030, le Groupe a pour ambition d’être un acteur innovant dans le domaine des neurosciences, en s’appuyant sur un investissement significatif en R&D, une approche centrée sur le patient et le développement de thérapies ciblées.
En août 2022, Servier et Aita ont signé un premier partenariat visant à renforcer la compréhension des mécanismes biologiques du myélome multiple (MM, cancer de la moelle osseuse), et ainsi faire progresser la recherche dans ce domaine. Ensuite, en mai 2023, leur collaboration s’est étendue avec la signature d’un accord pluriannuel pour la découverte et la simulation de médicaments dans le cancer du pancréas grâce à l’IA.
[1] Global Burden of Disease Study, 2015