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Servier, engagé dans la lutte contre la contrefaçon

Véritable fléau mondial, la contrefaçon de médicaments a connu ces dernières années un niveau sans précédent : un médicament sur dix vendus dans les pays à revenu faible ou intermédiaire est falsifié ou sous-standard, estime l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Face à cela, les efforts de la lutte contre ce trafic s’intensifient.

… est avant tout une atteinte grave à la santé publique et un danger pour les patients : absence de principes actifs, mauvais dosages, impuretés ou substances toxiques, autres principes actifs que ceux du produit authentique, etc. Ces médicaments ne répondent à aucun des standards de qualité, d’efficacité et de sécurité attendus. Ils peuvent entraîner des effets indésirables majeurs et des complications au niveau individuel mais aussi collectif, avec l’apparition de résistances aux traitements.

Chiffres clés

100%

des aires thérapeutiques sont concernées par la falsification de médicaments (OMS – 2017).

10%

des médicaments distribués dans les pays en développement sont de qualité inférieure ou falsifiés (OMS – 2017).

96%

des pharmacies en ligne sont illicites aux États-Unis (National Association of Boards of Pharmacy – 2016)

4,4Mrd

d’USD : En 2016, le commerce international de produits pharmaceutiques contrefaits a atteint 4,4 milliards d’USD ( OCDE – 2020).

64 M

d’euros : L’opération Shield IX d’Europol, déployée dans 30 pays entre avril et octobre 2023, ciblant le trafic illicite de produits pharmaceutiques et médicaux, a permis la saisie de médicaments et produits de santé illicites pour une valeur de 64 millions d’euros (Europol – 2023)

1/4

En 2021, les faux médicaments représentaient 1/4 des contrefaçons saisis par les douanes européennes dans le trafic postal (European Commission /EUIPO—2021)

Depuis des décennies, Servier s’engage activement dans la lutte contre les faux médicaments et a mis en place un dispositif efficace qui repose sur trois piliers :

DÉTECTER AU PLUS TÔT LES FAUX MÉDICAMENTS EN MOBILISANT DIVERSES RESSOURCES POUR COLLECTER LES INFORMATIONS SUR LES PRODUITS SUSPECTS, NOTAMMENT :

  • Des processus et des programmes internes afin de détecter et traiter rapidement les cas de suspicion de falsification
  • Une équipe dédiée, basée à Suresnes (Siège) et en Chine
  • Une surveillance Internet et du marché pour localiser et empêcher la vente de médicaments falsifiés/illicites
  • Des demandes d’intervention auprès des douanes
  • Une base de données fondée sur le renseignement et la centralisation des cas.

PREVENIR – LE GROUPE SE CONFORME AUX EXIGENCES PERTINENTES CONCERNANT LES SYSTEMES D’IDENTIFICATION ET DE TRAÇABILITÉ DES MEDICAMENTS, TOUT EN LANÇANT NOS PROPRES MESURES ET PROGRAMMES POUR IDENTIFIER LES MÉDICAMENTS FALSIFIÉS, NOTAMMENT :

  • Une sérialisation renforcée, des dispositifs de sécurité et d’authentification supplémentaires sur les emballages ;
  • Des formations pour les autorités chargées de l’application de la loi dans le monde entier (douanes, police, agences de réglementation, autorités sanitaires nationales, justice) ; pour tous les nouveaux arrivants au siège ; et au niveau local dans plusieurs pays ;
  • Des événements de sensibilisation avec des campagnes de communication, y compris avec les partenaires de première ligne (distributeurs et pharmacies) ;

AGIR PROACTIVEMENT EN METTANT EN PLACE UNE COLLABORATION À PLUSIEURS NIVEAUX :

Entre les entreprises pharmaceutiques par le biais d’associations (Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques – EFPIA, Pharmaceutical Security Institute – PSI, G5 Santé, etc.), avec les autorités répressives (participation à des opérations conjointes avec Interpol, l’Organisation mondiale des douanes, ou encore Europol) et les autorités sanitaires nationales, enfin, avec d’autres parties prenantes telles que les plateformes en ligne.

De plus, le Groupe s’implique dans le développement d’analyses innovantes (étiquette numérique authentifiante, modèle proche infrarouge – NIR, etc.), grâce à nos équipes dédiées sur notre site industriel de Gidy (Orléans – France) et dans notre laboratoire Technologie Servier (TES) qui, à partir des dernières technologies, analysent les boîtes de médicaments suspectes identifiées à travers le monde.

  1. Sans authentifiant, un médicament falsifié est très difficile à reconnaître, étant visuellement identique aux produit original la plupart du temps. Néanmoins, il est possible d’être vigilant sur les points suivants :l’état du conditionnement et du produit : il doit être uniforme, non décoloré, indolore et sans défaut apparent, 
  2. les dates de fabrication et de péremption présentes sur le blister et la boîtes doivent coïncider,
  3. la notice ne doit comporter aucune faute d’orthographe ou de logo erroné ou déformé,
  4. l’acte d’achat doit s’effectuer en pharmacie (ou pharmacies en ligne certifiées).  

En cas de doutes ou de questions

Un lien unique pour signaler les cas suspects