Selon le baromètre Edelman’s annual trust publié en 2019, les pays asiatiques vouent une grande confiance à l’industrie pharmaceutique – la Chine affichant 83 % d’opinions positives –, quand les pays européens et les États-Unis montrent une certaine défiance, avec moins de 50 % d’opinions positives. Décryptage de ces écarts d’opinion1.
Les grands acteurs de l’industrie pharmaceutique sont implantés partout dans le monde, avec les mêmes normes de qualité et les mêmes exigences pour leurs produits. Les variations de l’indice de confiance envers les médicaments et leurs fabricants semblent alors être davantage le fruit des cultures locales et de la perception du secteur industriel en lui-même, plus que des produits.
Renforcer la confiance par plus de transparence dans l’industrie
À l’échelle française, la dernière édition de l’Observatoire sociétal, étude menée par Ipsos pour Les entreprises du médicament (LEEM) et parue en 2018, montre que, en dehors de l’industrie aéronautique, aucun secteur industriel ne fait exception à la méfiance de l’opinion : seuls 37 % ont confiance dans le nucléaire, 34 % en la banque, 27 % en l’énergie… Avec 49 % d’opinions positives, l’industrie pharmaceutique s’impose comme l’une des mieux notées.
À l’échelle française, la dernière édition de l’Observatoire sociétal, étude menée par Ipsos pour Les entreprises du médicament (LEEM) et parue en 2018, montre que, en dehors de l’industrie aéronautique, aucun secteur industriel ne fait exception à la méfiance de l’opinion : seuls 37 % ont confiance dans le nucléaire, 34 % en la banque, 27 % en l’énergie… Avec 49 % d’opinions positives, l’industrie pharmaceutique s’impose comme l’une des mieux notées.
Pollution liée aux usines, risques environnementaux autour des sites sensibles…, l’industrie peut jouir d’une image dépréciée, décorrélée de la production en elle-même. Pour regagner la confiance de l’opinion, les initiatives vers plus de transparence se multiplient. Publication de la composition des produits, communication autour des chaînes de fabrication, respect de l’environnement : les grands acteurs du secteur secondaire affichent des engagements forts en faveur de la santé et de la planète.
L’éthique de l’industrie pharmaceutique
Parce qu’elle tient une place unique au cœur de la santé publique, l’industrie pharmaceutique est l’une des plus encadrées par la réglementation des différents pays. C’est également l’une des pionnières en matière de sécurité des produits et de transparence sur les liens entre industriels et professionnels de santé. Au niveau européen, la Fédération européenne des industries et associations pharmaceutiques (EFPIA) publie ainsi l’ensemble des collaborations entre les industriels et les acteurs de la santé de tous les pays membres. Une base d’informations en accès libre, souvent méconnue du grand public.
Malgré les actions et les engagements des entreprises du médicament, seulement 34 % des Français pensent en effet qu’elles sont éthiques et 16 % qu’elles sont transparentes.
L’innovation et la communication au cœur de la confiance
Comment renforcer ce lien de confiance ? En répondant toujours plus aux attentes et aux craintes du public, notamment en matière d’innovation autour du médicament et de prise en compte de ses besoins. L’industrie pharmaceutique est celle qui consacre la plus grande partie de son chiffre d’affaires à la R&D : autour de 9,8 %, contre 4 % en moyenne dans l’industrie. Et les coûts pour découvrir un nouveau médicament ne cessent d’augmenter. Une étude de 2012 avait estimé que la mise au point d’une nouvelle molécule représentait un investissement d’environ 900 millions de dollars, et même de 1,5 milliard de dollars en tenant compte du coût du capital2. La capacité d’innovation est une des forces reconnues de l’industrie pharmaceutique, les nouvelles thérapies (immunothérapie, thérapie génique) étant porteuses d’immenses espoirs partout sur la planète. Tourner la communication vers le patient, et non plus seulement vers le corps médical, permet également aux entreprises de mieux se faire comprendre. Selon le baromètre Edelman, les « personnes comme vous »3 figurent d’ailleurs parmi les ambassadeurs les plus dignes de confiance d’une entreprise, aux côtés des scientifiques et des universitaires.
98 %
des principes actifs des médicaments princeps du groupe Servier sont produits en France
49 %
d’opinions positives envers l’industrie pharmaceutique en France selon la dernière édition de l’Observatoire sociétal
9,8 %
L’industrie pharmaceutique est celle qui consacre la plus grande partie de son chiffre d’affaires à la R&D : autour de 9,8 % contre 4 % en moyenne dans l’industrie
S’engager pour une industrie sûre, responsable et transparente
Maîtrise de la chaîne de production
Le Groupe adopte des pratiques responsables à chaque étape de la chaîne du médicament. Servier a fait le choix d’un modèle industriel intégré. La conception et la fabrication des médicaments du Groupe sont ainsi majoritairement réalisées en interne, ce qui permet de maîtriser tous les maillons de la chaîne de production. La Direction Qualité Industrie du groupe Servier veille à l’amélioration continue des standards qualité des sites de production et des fournisseurs de matières premières. Elle assure également la conformité de chacun des sites du Groupe aux normes nationales et internationales de qualité et de traçabilité. Le pilotage en propre des flux de distribution, du conditionnement jusqu’à l’expédition, facilite enfin le suivi des produits et leur éventuelle vérification.
Une information transparente et tournée vers le patient
Servier veille à délivrer une information objective et de qualité à la communauté médicale pour garantir une utilisation sûre de ses médicaments. La Direction des Affaires Médicales du Groupe joue un rôle fondamental, car elle est le garant de l’objectivité et de l’éthique des informations délivrées aux experts et communautés médicales du monde entier. Le service d’information médicale du groupe Servier répond quant à lui directement aux questions formulées par des patients, aidants, médecins, sur les produits ou les études du Groupe. Portée par un Chief Patient Officer, la démarche « pour et avec » les patients progresse également au sein du Groupe. Servier travaille de plus en plus étroitement avec les patients et les associations de patients, afin de les impliquer tout au long du cycle de vie du médicament.
1 https://www.fiercepharma.com/marketing/ trust-pharma-increases-u-s-but-still-resides-distrust-territory-annual-survey
2 https://www.leem.org/recherche-et-developpement
3 « people like yourself »