Le 5 juin se déroule la Journée mondiale de l’environnement 2021, organisée chaque année par les Nations Unies pour sensibiliser le public face à l’urgence de préserver notre planète. L’occasion pour Servier de réaffirmer son engagement dans la réduction de ses impacts environnementaux sur l’ensemble de sa chaîne de valeurs et de présenter ses projets en termes de contribution climatique.
Selon l’Organisation météorologique mondiale, l’année 2020 a été, avec 2016 et 2019, la plus chaude de l’histoire moderne1. La pandémie de Covid-19 n’a pas freiné le phénomène et a même accentué les effets dévastateurs du réchauffement climatique – la production industrielle de certains pays ayant recours à des sources d’énergie peu chères et très polluantes pour amortir le choc économique lié à la crise. Le constat est sans appel : en 2021, les émissions de CO2 des usines devraient augmenter de 1,5 milliard de tonnes2.
Devant l’urgence d’agir face au réchauffement climatique et conscient de son impact sur l’environnement, Servier s’engage à réduire son empreinte carbone de 25 % d’ici 2030 via son programme « Servier Climate Commitment ».
Une stratégie « bas carbone »
La stratégie du Groupe pour y parvenir a été validée par le SBTi (Science Base Targets initiative), une organisation internationale reconnue qui accompagne les entreprises dans leur transition climatique, en lien avec la trajectoire définie par l’accord de Paris lors de la COP 21 (<2°C en 2030).
En réponse à ce défi majeur et afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, de nombreuses actions ont déjà été engagées : la régénération des solvants sur certains sites industriels, le recours de plus en plus fréquent au transport maritime pour acheminer et distribuer les médicaments, la rénovation énergétique des bâtiments ou encore l’achat d’énergie verte en Espagne et l’installation de panneaux solaires sur les sites d’Anpharm (Pologne), d’Arklow (Irlande) et de Tolède (Espagne).
Les résultats sont encourageants, avec notamment, sur les sites industriels et de R&D en France pour l’exercice 2019/2020, une consommation d’énergie constante (-1,25 %) alors que la production a augmenté.
Une démarche de contribution climatique
En parallèle, le Groupe s’engage progressivement dans une démarche de contribution climatique en finançant des projets permettant la captation ou la limitation d’émissions carbone. Éclairage avec Stéphanie Barat, Chargée de missions RSE chez Servier.
Quelle est votre démarche de contribution climatique ?
S.B. : Au-delà de la démarche de réduction, Servier vise également à compenser progressivement une partie de ses émissions résiduelles. Dans ce cadre et en partenariat avec le cabinet Eco-Act, le Groupe s’est engagé début 2021 sur le long terme dans une démarche de contribution climatique en finançant des projets permettant la captation ou la limitation d’émissions carbone. Cette première année, 15 000 Tonnes équivalent CO2 ont ainsi été compensées grâce à deux projets certifiés.
Quels sont les deux projets en question ?
S.B. : Le projet de reforestation « Floresta de Portel » au Brésil, qui a pour objectif de protéger un écosystème fragile en empêchant la déforestation, et permettant ainsi à la forêt de se régénérer ; et le projet « Windu Volkani », en Indonésie, qui consiste à développer les énergies renouvelables avec la construction d’une centrale géothermique de 117 Mégawatts. Outre leur contribution climatique, ces deux projets permettent de développer des activités génératrices de revenus équitables et durables, d’offrir des opportunités d’emploi dans les zones locales, de former à la préservation de la biodiversité, et de maintenir les niveaux de santé et de sécurité des communautés.
1 Rapport annuel de l’Organisation météorologique mondiale rendu public le 19 avril 2021.
2 Rapport de l’Agence internationale de l’énergie publié le 20 avril 2021.
Des initiatives en faveur de l’environnement
Servier souhaite réduire les impacts environnementaux sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Cette ambition est portée notamment par le projet RSE EcoDesign by Servier, qui vise à intégrer les principes de l’écoconception sur les grandes étapes du cycle de vie du médicament, de la R&D jusqu’à son élimination, en passant par le choix des matières premières, la fabrication et l’utilisation.
Afin de réduire le volume de déchets produits chaque année, Servier a réalisé un guide de bonnes pratiques pour encourager leur valorisation et limiter le recours à l’enfouissement. À titre d’exemple, le site d’Arklow en Irlande affiche zéro déchet enfoui depuis 2013. En France, 60,93 % des déchets des sites industriels et R&D de Servier sont recyclés (exercice 2019/20).
Soucieux de son impact sur la biodiversité, Servier s’attache également à ce que sa présence sur les territoires s’inscrive dans le respect des écosystèmes. Une ambition qui s’illustre notamment pour son futur Institut de Recherche et Développement Servier à Paris- Saclay, pour lequel le Groupe vise la labellisation BiodiverCity®, premier label international prenant en compte la biodiversité dans les projets immobiliers.